GT 17

Caractéristiques techniques

Pendant la Première Guerre Mondiale, les militaires ont pu apprécier les qualités des motos dans des tâches multiples, tant comme estafette que pour les reconnaissances ou le transport léger d’armement. Ils sont devenus demandeurs d’une machine répondant plus spécifiquement à leurs besoins et de là est née la GT17.

La GT17 est directement dérivée de la GT16 dont elle reprend partie cycle et le moteur qui proviennent eux-mêmes de la Sport 15.

Le moteur subit quelques modifications avec un taux de compression légèrement augmenté et un nouveau carburateur Dell’Orto de 26 mm. Les soupapes sont opposées, celle d’échappement étant culbutée pur bénéficier d’un meilleur refroidissement. Le conduit d’échappement est lui aussi différent et adopte un double silencieux.

L’ensemble est assez lourd mais particulièrement robuste et simple, qualités requises pour une machine militaire destinée à passer entre des mains inexpérimentées et sur des terrains aussi variés qu’inhospitaliers.

Plusieurs versions seront proposées : monoplace, biplace avec un réservoir plus petit pour un meilleur positionnement du siège pilote, transports d’armes légères et même avec une mitrailleuse (Breda 37 ou Fiat 25) au guidon.

La GT17 montrera le bien-fondé de sa conception lors des épisodes africains en 1936 et 1937 où ses qualités seront mises en évidences et ses carences aussi. Elle sera complétée en 1938 par un autre modèle, la GT20 , qui préfigurera le monument que sera l’Alce .

4.810 unités de GT17 seront produites entre 1932 et 1939.

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1936 - Restaurée par Brunelli
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