Vietnam - Avril 2011

Tome 4

6 avril : Dong Van - Ha Giang. Environ comme à l’aller

Une petite fille timide nous dit au revoir, les jeans mouillés ont été remballés et, bien sûr, le crachin est présent !
C’était un rocher ou un autobus (ils roulent comme des dingues !).

Pas les rochers !
Je suis à chaque fois surpris quand je vois là où travaillent ces braves paysans.
Au bout du chemin, peut être à 10 km, il y a l’école ?

C’est possible, c’est le matin.
Une petite fille triste ...
Parfois, ça dérange quand on regarde en bas.

Heureusement, les routes sont bonnes !
Ce laboureur a bien raison : une petite pipe, ça détend !
C’est pas de la rizière, c’est de la canne à sucre.
Arrivons à Meo Vac (c’est écrit dessus).
La population nous accueille avec effusion.
Visite du monument aux morts,
et bien sûr, du marché.

Ce sont mes moustaches que regarde la maraîchère.


Nous retrouvons Mêh-Dor, mais cette fois en pièces détachées.
Ils leur font tirer la langue, ça fait plus coquin !
Nam nous a laissés pour aller déjeuner. Nous ferons donc un tour dans la ville en l’attendant.
L’entrée du dispensaire : il y en a un dans pratiquement chaque village.
Y a même des cacas sur les trucs du Parti !
Le restau du marché, sous la fresque.

Mais à quoi servent les pierres ?
Une partie du parc Veolia.
Vue sur le stade Karl Marx.
J’ai pris ces deux appareils pour des essoreuses à linge ; nous verrons qu’elles ont un autre usage...
Vu devant un atelier de métallerie.
Nos pas nous conduisent devant l’école.
Sur le fronton de chaque école, on voit l’oncle Hô remettant le Foulard du Mérite à une petite fille.
C’est la sortie, ce fier papa attend sa fifille.

Nous revenons vers le marché.

Nam, qui s’inquiétait, était à notre recherche.
Des petites filles H’Mong.
Un buffle au travail.
Et retour à Ha Giang.
Au bord du fleuve, il y a un truc intéressant : une roue à eau déverse dans un tube, de bambou bien sûr.
Le tube remplit une cavité.

Le poids de l’eau dans la cavité fait basculer vers le haut l’arbre porte-pilon.

En basculant, la cavité se vide de son eau et le pilon retombe dans le mortier en écrasant le grain.
Excellent repas à l’hôtel.

Nous avons le même bungalow, le sol est très humide et le jean est toujours mouillé !
Les commentaires de la patronne :

7 avril : Ha Giang - Bac Ha. Environ 200 km

Nous prenons notre petit déjeuner au restaurant de l’hôtel (oeufs, vaskiwi), voyons 2 bonshommes qui transportent sur un bambou un cochon qui couine gaiement.

Pendant que nous terminons le café, le cochon a été égorgé à 10 mètres de nous.

Le jean, toujours mouillé, a été remballé pour la 3e fois.

J’écris pour la dernière fois que le crachin nous accompagne.

Bonne route sur quelques kilomètres, puis boue immonde sur un tronçon interminable.
Des photos de boue, je n’en mettrai plus non plus.

(On va boucler le site ’achement vite !).
On s’arrête pour acheter 2 bricoles et se fumer une pipe/clope.

Elle était pourtant bien propre hier soir, la caisse de Nam !
Pendant qu’Andrea fait ses emplettes, le patron nous offre le thé.
L’approvisionnement d’un chantier...
Quelques rencontres : des chevaux,
un buffle,
des enfants friands de bonbons.

À l’entrée de Bac Ha se trouve le Massa Pneus local.

“Mâ Sa” fait local aussi !

Nous nous posons à l’hôtel tandis que gueulent les haut-parleurs.
La télécommande de la clim n’est pas d’un maniement des plus aisés.

Et on voudrait bien qu’elle tourne, la clim, car on a toujours un jean à sécher !
Les robinets de la douche : il ne faut pas les tripoter les mains mouillées et du savon dans les yeux car il y a risque de claudefrançoision.
Pendant que souffle la clim, visite du palais de Hoang Yen Chao, curieux mélange de styles asiatique et occidental.
Un peu délabré, aucun panneau explicatif.

Les salles ouvertes renferment un mini-musée des costumes régionaux.
Hoang Yen Chao, père de Hoang an Tuong, allié des colonialistes français, était Tay.
À la boutique où nous avons acheté un collier d’hématite, Andrea n’est pas arrivée à expliquer à la madame qu’elle ne pouvait porter à Cannes le costume H’Mong, ni Zao !
À la sortie, avons retrouvé Nam et pris la route de la montagne pour visite de villages.

Le chemin est juste assez large pour le 4x4, on ne voit pas à 5 mètres : faisons demi-tour et nous voilà de nouveau centre ville.




Bien entendu, le marché.


Excellent repas à l’hôtel. On se serait cru au mess de garnison à l’époque coloniale : 100% de francophones.

Le guide légèrement bourré d’un couple de belges, fait un esclandre qui s’arrange grâce à l’intervention de Minh (avec qui nous aurions dû voyager).

Sortons en ville prendre le café qui est bon et bainmarisé

Le café ici est délicieux : c’est du 100% robusta. Il est fort, profondément noir et délicieusement amer.

Un article intéressant sur le café vietnamien : http://lexpansion.lexpress.fr/economie/vietnam-l-amere-revolution-du-cafe_18777.html

Note du Ouebemasteur : le lien étant brisé, il vous est proposé cet article.

Ce soir, Nam a lavé sa voiture !

Nous la retrouvons bien propre sur le parking de l’hôtel d’en face.
Et aussi, le guide bourré d’hier soir qui a cassé la télé de sa chambre et ne voulait pas payer les dégâts.

Il a failli se faire casser quelques os !

Date de création : 09/05/2011 à 19:22 - Dernière modification : 11/05/2011 à 18:02