11 avril : Sa Pa - Phong Tho - Lai Chau + de 200 km
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Andrea est tombée du lit. Elle descend pour avoir son café et rencontre Philippe, qui prenait un bus avant 8 heures. Notre départ est pour 9h ; Nam est ponctuel. Pas beaucoup aimé ce bled : trop de touristes, trop harcelé dans la rue. Nous étions très proches du plus haut sommet du Viêtnam, le Phang Xi Pan, mais on ne risquait pas d’apercevoir ses 3.148 m pour les raisons que nous connaissons. On se casse. |
| Je n’étonnerai personne en claironnant qu’une petite bruine traverse un léger
brouillard. Sur la photo, le conducteur verse des bouteilles d’eau sur les freins du bahut. |
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| C’est le train-train : route pourrie, puis meilleure, buffles, boue... Ici, l’équipage d’un PL change une roue. Le triangle de présignalisation est ici aussi inconnu que les sex shops. Alors comme ils sont consciencieux, ce sont des branchages posés au sol qui signalent un PL arrêté. Pour ne pas que les branches s’envolent, prudents, ils posent dessus de gros cailloux. Quand c’est réparé, ils s’en vont. Branches et cailloux sont souvent oubliés ! Là, j’ai compris pourquoi on trouve de gros cailloux au milieu de la route... |
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| Ici, un Hyundai coréen et un Kamaz soviétique. Au cours d’un voyage en Pologne, j’avais divulgué l’information - officieuse mais répandue dans les milieux autorisés - que les sociétés Kamaz et Soutrah devaient fusionner. À mon grand regret, je n’en ai toujours pas eu confirmation. |
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| Arrivons à Phong Tho, ancienne préfecture des Thaï blancs, où nous devions nous
arrêter. Il fait 26° C. Pas grand chose à y voir, nous décidons de poursuivre plus loin vers Diên Biên Phu. Au fait, z-avez noté où roule Nam ? |
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| Pour vous consoler, une photo du monument aux morts de Phong Tho. | ![]() |
| Habitation typique pour une famille. Dans une seule pièce, la cuisine, la chambre, bien souvent de la terre au sol. Plus la famille s’agrandit, plus on agrandit le lit, car tout le monde partage le même lit. |
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| Fleurs de bananier. | ![]() |
| Des villages, mais ils se ressemblent tous. | ![]() |
| Vous allez dire que c’est le vrai bazar dans ce site, mais impossible de nommer la pimpante ville que voilà. | ![]() |
| Une alternative au 2 roues ? | ![]() |
| C’est éclairé (et même des 2 côtés), mais pour l’asphalte, il faudra attendre. La faute à la Planification ? |
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| Le buffle se prépare aussi en infusion. | ![]() |
| Nous sommes bien descendus, la montagne n’est plus la même, il fait chaud mais pas
encore de danger de coup de soleil. Désolé, Nanard. |
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| Le long du fleuve (de la rivière ?) voyons une douzaine de péniches de chercheurs
d’or. Ces engins font un raffut pas possible ! |
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| Toujours d’immenses chantiers ; une future centrale électrique ? La différence de couleur d’eau est amusante. La grue treillis doit avoir une capacité de 300 à 400 tonnes. |
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| On est coincés. La pluie et les camions ont fait que la route est coupée. Au bout d’une heure, un camion benne déverse de la bonne glaise par dessus l’autre, un bull et une pelleteuse interviennent. |
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| Rapidement, une queue impressionnante s’est formée. Mais personne ne klaxonne. Nous sommes pratiquement en début de la queue et discutons le bout de gras avec les nombreuses personnes qui viennent voir ce qui se passe. |
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| La pluie s’est calmée, le bull a presque fini de niveler. Le surplus est poussé dans le ravin. |
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| La voie est libre, mais ce sont ceux d’en face qui en profitent et il faudra attendre encore une bonne demi-heure pour démarrer. | ![]() |
| Vidéo des premiers à passer : | |
| Repartons après 2 heures 1/2 d’attente. | ![]() |
| Il y avait longtemps que je n’avais pas inséré de photo de rizière. Mais celle-ci est à plat. |
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| La partie supérieure du pignon est en bambous tressés. La cuisine se fait au feu de bois, mais aucune maison n’est pourvue de cheminée. La fumée s’échappe par les orifices entre les planches : la pièce n’est pas enfumée. Par contre, quand il y a du vent, la fumée sort beaucoup moins facilement ! |
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| Nous sommes dans la province de Lai Chau, entre Chine et Laos. La ville de Lai Chau va disparaître sous les eaux du lac créé par le futur plus grand barrage hydroélectrique du Vietnam. |
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| On ne le voit pas très bien, mais sur le pilier se trouvent les repères de montée des eaux ! | ![]() |
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Lai Chau, ancienne capitale Thaie, au confluent de la Rivière Noire (Song Da) et de la Nam Na. Les français y avaient installé un gros poste. Evacué en 1953 et repris par le Vietminh, il est rebaptisé Muong Lay, mais reste Lai Chau pour presque tout le monde, y compris de nombreux cartographes. Mais la vallée a toujours subi de terribles inondations dont les dernières, dans les années ’90, ont fait des milliers de morts. Le gouvernement a donc décidé de construire un barrage qui contrôlera les inondations, mais noiera la vallée ; il déménage cette capitale thaie à Tam
Duong mais, pour tout simplifier, rebaptise Tam Duong en Lai Chau et, pour faire bonne mesure, re-baptise le village de Binh Lu en Tam Duong. |
| Pendant la durée de la construction du pont, une digue provisoire permet le passage. | ![]() |
| Des maisons émergent encore çà et là. | ![]() |
| Bateaux amarrés à un poteau électrique... | ![]() |
| Un couple de pêcheurs relève son filet. Peu de poisson, je crains pour le chien ... |
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| Ça, c’est le début de la montée de l’accès à l’hôtel. Le 4x4 de Nam ne le fera pas. | ![]() |
| Nous garerons la voiture de l’autre côté de la digue, l’hôtel nous ayant envoyé un
énorme 4x4 avec blocage différentiel qui nous déposera au plus haut. La route d’accès à l’hôtel est, elle aussi, en construction. |
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| À la fin du XIXe siècle, un Sergent-Chef de l’armée Française démobilisé,
Victor Larue, s’est lancé dans la fabrication de la bière à Saïgon en s’associant avec un brasseur de Hanoï, un certain Hommel, pour fonder les Brasseries
et Glacières d’Indochine (B.G.I.). La fabrication en a été relancée : cette bière est délicieuse. |
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| Au bar de l’hôtel, des spécialités nous attendent : la gnôle aux geckos, | ![]() |
| le schnaps aromatisé cobra, | ![]() |
| ou le tord-boyaux goût larve. | ![]() |
| Chambre spacieuse et agréable. | ![]() |
| Équipement haut de gamme, dont un écran d’ordinateur branché à rien. | ![]() |
| On ne regarde pas trop du côté des finitions. | ![]() ![]() ![]() |
| Depuis le début, les photos présentées sur ce site ne sont pas vraiment du genre
torride. Exceptionnellement, et pour ne pas perdre d’audience, un peu de cul ! |
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| L’hôtel est tout neuf. La vue depuis la coursive devant les chambres est superbe ! | ![]() |
| Tous ces chantiers ont été menés avant que la route d’accès ne soit construite. Mais comme pratiquement tout se fait à la main, le problème ne s’est pas posé dans les mêmes termes qu’cheû nous. |
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| Succulent repas, accompagné d’une bouteille de Da Lat (vin vietnamien). | ![]() |
| Il est 21h, les ouvriers travaillent toujours sur le pont, les bélugues des soudeurs en témoignent. | ![]() |
| Petit déjeuner : le café est digne de celui d’Isawood ou de Catherine. De l’autre côté de la terrasse, d’autres chambres dans un bâtiment bien sympa. Andrea regrette de ne pas y avoir dormi ! |
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| C’est de nouveau le 4x4 de l’hôtel qui nous fait franchir la muraille de boue, mais à
une telle vitesse que, si quelqu’un arrive en face (visibilité zéro), nous aurons à subir soit le choc frontal, soit le raccourci vers le lac par le ravin.
Courageuse, Andrea a fermé les yeux. En bas de la côte, un bahut s’est planté dans la boue. |
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| Quelques emplettes de première nécessité (eau, clopes) au supermarché local, | ![]() |
| pendant que Nam se fume une petite pipe dans l’établissement voisin.. | ![]() |
| Direction Diên Biên Phu : il ne nous reste plus que 100 km. | ![]() |
| Pour reloger la population dont les maisons ont été englouties, des villages tout neufs ont été construits de chaque côté du lac. | ![]() ![]() |
| Je ne sais pas si les constructions ont été refaites à l’identique, mais la couleur locale est bien là... | ![]() |
Date de création : 21/05/2011 à 16:02 - Dernière modification : 22/05/2011 à 17:24