C 2V

1922 avait montré que le moteur à soupapes opposées avait peu de chances de s’imposer en course. Carlo Guzzi, curieusement, ne revint pas au moteur quatre soupapes qui aurait pourtant satisfait à la demande de puissance. Toutefois, dans l’idée d’une production en série, la technique du deux soupapes culbutées était sans doute meilleure. La culasse en fonte avait une chambre de combustion lenticulaire comportant deux renflements pour loger les soupapes, préservant ainsi un appui circulaire du plan de joint sur le cylindre. Les conduits d’admission et d’échappement sont de 40 mm, les tiges de culbuteurs de 11 mm (échappement) et 10 mm (admission) à l’extrémité desquelles sont insérées des pastilles de 6 mm d’épaisseur en acier rapide. Les soupapes sont rappelées par des ressorts en épingle montés en opposition avec les culbuteurs. Le reste du moteur conserve de nombreuses parties communes avec le précédent : la commande de la distribution est du côté droit, le carburateur est un Amac type course de 25 mm. Un nouveau piston à trois segments d’étanchéité et un racleur à la base est utilisé. Le rapport de compression de 5,25 : 1 permet l’utilisation de carburants performants et autorise une puissance de 17 cv à 4200 tours/min. Le cadre est modifié dans sa partie arrière en adoptant un tube vertical en lieu et place du montant tôlé, et l’empattement passe de 1390 mm à 1410 mm. Le système de freinage est constitué d’un tambour latéral arrière à deux mâchoires indépendantes qui se verra adjoindre un frein additionnel pour certaines courses. L’ensemble pèse environ 130 kg. Pour la première fois, Moto Guzzi adopte le rouge pour sa Corsa Due Valvole, couleur qui distinguera la marque sur les circuits et marquera la production en série pour de nombreuses années.

C 2V - 1923

C 2V - 1923

C 2V - 1923

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C 2V - 1925

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C 2V - 1928

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